Emissions de CO² et circulation routière dans les grandes villes européennes et circulation multimodale !!
A partir de 2024
Pour y voir clair, l’ONG américaine International Council on Clean Transportation (à l’origine du Dieselgate) a réalisé un travail de fourmi en résumant les échéances des capitales européennes dans ce rapport qui date de mai 2020. L’ONG classe les capitales qui ont fixé dans leur accord et programme la date de sortie du diesel, de l’essence.
Chaque ville a taillé son propre plan en fonction de sa géographie, son parc automobile, les fourchettes horaires pendant lesquelles ces véhicules sont interdits, les exemptions à cette zone etc. Mais le tableau comparatif vaut le coup d’œil. Et un premier constat : les villes avancent souvent plus vite que les Etats.
2024 pour Oslo, Paris et Rome
Trois capitales européennes tiennent la corde sur ce dossier.
Paris, depuis 2017, a instauré une Zone à Faibles Emissions, ZFE de son petit nom. Au début du mois de juin d’ailleurs, cette zone vient d’élargir l’interdiction en semaine et dans le Grand Paris des plus vieux moteurs diesel et essence des véhicules aux vignettes Crit’Air 4 (les véhicules diesel Euro 1,2 ou 3, immatriculés avant le 31 décembre 2005 et des véhicules essence immatriculés avant le 31 décembre 1996). Ces vignettes Crit’Air indiquent le niveau de pollution des véhicules.
La sortie totale du diesel est elle programmée d’ici à 2024 et à 2030 pour les véhicules à essence. C’est écrit dans le Plan Climat de Paris.
Le téléphérique
Toujours dans les airs, certaines villes misent sur le téléphérique urbain. C’est le cas en Île-de-France, par exemple, avec le projet baptisé “Câble A”, présenté comme une réponse aux difficultés de déplacements des habitants du Val-de-Marne (réseau de transports collectifs restreint, bus ralenti par les embouteillages, etc.). Il devrait permettre de desservir plus de 20.000 habitants et créer environ 6000 emplois.
